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Le 8 mars : on se lève pour la petite enfance, on manifeste pour l’égalité !

 France

Le 8 mars : on se lève pour la petite enfance, on manifeste pour l’égalité !

Temps de lecture : 2 min.
Publié le 24 fév. 2025
Le 8 mars, la CGT appelle l’ensemble des professionnel·les de la petite enfance à être en grève et à rejoindre les manifestations qui auront lieu partout en France.
Imagette
Visuel tract petite enfance / 8 mars

Les métiers de la petite enfance sous-évalués

Il est inacceptable que les métiers de la petite enfance continuent d’être sous-évalués, sous-payés et que la pénibilité de ces emplois soit systématiquement ignorée. 

Ce manque de reconnaissance découle d’une inégalité structurelle, ces professions étant exercées à 95 % par des femmes.

Aujourd’hui les écarts de salaires au détriment des femmes sont encore de 25 %, elles représentent 80 % des temps partiels, 95 % des congés parentaux et 60 % des smicards sont des smicardes. Elles restent en moyenne plus longtemps au SMIC que les hommes notamment à cause de la faiblesse des grilles de salaires dans les métiers à prédominance féminine.

La CGT revendique des mesures égalitaires d’urgence qui passent par la reconnaissance à leurs justes valeurs de l’ensemble des métiers à prédominance féminine à commencer par les métiers du soin et du lien et donc ceux de la petite enfance.

Les travailleuses du soin et du lien sont confrontées à une déqualification et une dévalorisation systématique, à l’image de l’ensemble des métiers à prédominance féminine. Cette réalité repose sur une vision archaïque et sexiste du travail, selon laquelle ces professions feraient appel à des compétences prétendument «naturelles» chez les femmes.

Rémunérations au rabais, qualifications non-reconnues, conditions de travail dégradées, marchandisation en bradant ce service public au secteur marchand. Les scandales à répétition dans le secteur de la petite enfance ne sont plus acceptables ! 

La CGT s’est toujours opposée à la marchandisation et la présence du privé à but lucratif. Nous avons dès le début alerté sur les graves dérives qui en découleraient.

Ces conditions de travail et de rémunération mettent en péril les métiers de la petite enfance et favorisent la perte de sens, le ras le bol et le manque d’attractivité de ces métiers dit « humains ». Aujourd’hui déjà, la pénurie de personnel ne permet plus de respecter les taux d’encadrements, ni  de répondre aux besoins des familles. Le secteur de la petite enfance a besoin de mesures urgentes à commencer par la revalorisation immédiate des salaires.

Ce 8 mars sera un point d’étape important dans les suites des mobilisations dans le secteur des 1er octobre, 19 novembre et 5 décembre.

➡️ Accéder au dossier 8 mars


8 mars 2025 : On se lève et on lutte !

8 mars 2025 : On se lève et on lutte !
Les inégalités entre les femmes et les hommes au travail sont encore bien présentes : écarts de salaires, temps partiels imposés, retraites amputées, violences sexistes et sexuelles, surcharge des tâches domestiques et familiales… Malgré des décennies de luttes, l’égalité réelle reste un combat de chaque jour.
Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, n’est ni une fête ni une commémoration : c’est une journée de grève et de mobilisation !
Les femmes ne demandent pas la lune, mais l’É-GA-LI-TÉ !
La FTM CGT appelle toutes les travailleuses et travailleurs à se mobiliser pour l’égalité réelle, l’augmentation des salaires, la fin des violences et la reconnaissance de toutes les professions majoritairement féminines.
Téléchargez notre affiche au format qui vous convient.
Ensemble, on continue de lutter pour une véritable égalité !

La CGT dans les médias

  • Sophie Binet pose les conditions et réitère les revendications de la CGT concernant la concertation à venir sur les régimes de retraite : lire sur France info TV
  • Présentation du rapport de la Cour des Comptes sur le financement des retraites. Le point presse de Sophie Binet : écouter/voir/lire sur TF1 info sur TF1 info (12h39 dans le fil du direct)
  • Imposition minimale des plus riches en France, la CGT via sa Secrétaire générale, Sophie Binet, signe une tribune collective : lire dans le Monde  (abonné)
  • La retraite par capitalisation ne présente aucun avantage bien au contraire, explique Denis Gravouil : écouter/voir sur BFM TV
  • Trouver des ressources permettant de financer l’abrogation de la retraite à 64 ans et de pérenniser le régime par répartition est la priorité, souligne Agathe Le Berder : écouter/voir sur Arte (à partir de 00 :14 :00)
  • "Pour la CGT, nous voulons abroger la réforme des retraites. C'est la mobilisation qui les fera reculer !" L'intervention de Thomas Vacheron : écouter/voir sur BFM TV
  • L’analyse des points clés de la concertation sur les retraites par Denis Gravouil : écouter/voir sur France info (à partir de 00 :12 :34)
  • Retraite : il nous faut « assurer suffisamment de recettes », si l’on ne veut pas de déficit, relève Denis Gravouil : écouter/voir sur LCI (à partir de 00 :00 :56)
  • On peut résorber le déficit des régimes de retraite de multiples façons, tout en préservant le système actuel, selon Jacques Teyssier (CGT retraités Dordogne) : écouter/lire sur Ici Périgord
  • Le SNJ-CGT signe une tribune collective contre le regroupement de tous les médias publics en une seule entité : lire dans Ouest France
  • Ouverture d’une union locale CGT à Embrun (Hautes-Alpes) : rappel sur le rôle crucial de ces structures de proximité, par Sophie Binet : lire dans le Dauphiné Libéré (abonné)
  • Gel du financement de l’éducation artistique et culturelle au collège et lycée (Pass culture) : soutien du Syndicat National des Metteuses et Metteurs en Scène-CGT au monde éducatif : lire dans le Nouvel Obs
  • La CGT appelle à « une mobilisation d’ampleur » les 8 et 20 mars contre la réforme des retraites : à lire dans L'Humanité

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