La CGT ne signe pas un tel recul social !
Préambule
Après 6 ans de négociations entre le patronat de la
Métallurgie (UIMM) et les 4 syndicats représentatifs (CGT, CFDT, CGC, FO), une
nouvelle Convention Collective de plus de 230 pages a été créée.
Malheureusement, il n’y a pas d’équilibre dans ce
dispositif conventionnel. Nous sommes dans le moindre coût pour les
travailleurs, ceux-là mêmes qui créent les richesses dans les entreprises.
Ce dispositif conventionnel n’est, finalement,
qu’une boîte à outils au profit des employeurs, dans laquelle ils viendront
faire leur marché pour améliorer la compétitivité financière des entreprises.
La CGT déplore que le texte signé soit bien loin de
reprendre le meilleur de l’existant des Conventions Collectives en territoires
et au niveau national. Pour la CGT, il n’y a pas d’équilibre dans ce dispositif
conventionnel.
Au final le nouveau dispositif coûtera moins cher
aux employeurs et cela au détriment des salariés.
La CGT est la seule organisation qui a refusé de
signer cette nouvelle Convention Collective !
Elle entrera en application au 1er janvier 2024 et
s’appliquera dans toutes les entreprises de la métallurgie en France.
Pour ABB France, la direction a débuté le 22 juin 2002 l’Information-consultation du CSEC sur les
implications et les modalités envisagées pour la mise en œuvre de la nouvelle
classification de la métallurgie
La direction a convoqué en parallèle les deux Organisations
Syndicales représentatives le 24 juin 2022 pour un accord de méthode
Le syndicat CGT d’ABB France informera les salariés tout au long du
processus.
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