CSE CENTRAL - AVIS PROJET MISE EN OEUVRE NOUVEAU PROTOCOLE - 7 juin 2021

 


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Réunion du CSE Central du 07 juin 2021 – Avis rendu et adopté le 10 juin 2021
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France
Projet Mise en œuvre du nouveau protocole sanitaire juin 2021
Les élus ont pris connaissance lors de la réunion du CSE Central du 7 juin 2021, du projet de mise en œuvre du nouveau protocole sanitaire suite à l’application du protocole national, communiqué le 2 juin et applicable le 9 juin 2021 sur l’ensemble du territoire français.
Ce projet a pour but de mettre fin au 100% de télétravail, appliqué chez ABB comme mesure de prévention dans le cadre de la COVID 19. Il sera mis en place dans un premier temps au 14 juin 2021 puis dans un second temps au 5 juillet 2021.
- La mise en place au 14 juin prévoit un retour en présentiel de 2 jours pour l’ensemble des salariés.
- Néanmoins l’évolution de retour prévu le 5 juillet, pose un problème quant à l’équité car l’ensemble des salariés n’est pas soumis aux mêmes impositions face à l’épidémie de la COVID 19. En effet il est prévu un retour en présentiel de 3 jours pour l’ensemble des salariés sédentaire et de 2 jours pour les salariés ayant opté pour 3 jours de télétravail dans le cadre de l’avenant de l’accord. Dans ce sens les élus demandent que les mesures du 5 juillet soient appliquées à partir du 6 septembre 2021.
Les élus demandent que des campagnes de vaccinations par les services de santé au travail soient mises en place au sein des sites.
Si le salarié choisit de passer par son service de santé au travail, il est autorisé à s’absenter sur ses heures de travail. Aucun arrêt de travail n’est nécessaire et l’employeur ne peut en aucun cas s’opposer à son absence. Le salarié informe son employeur de son absence pour visite médicale sans avoir à en préciser le motif.
Par ailleurs, les salariés en situation d’affection de longue durée exonérante bénéficient d’une autorisation d’absence de droit pour cette vaccination rendue nécessaire par leur état de santé. L’employeur ne peut s’y opposer. Dans tous les autres cas, hors service de santé au travail, il n’existe pas d’autorisation d’absence de droit. Les employeurs sont toutefois incités à faciliter l’accès des salariés à la vaccination. Le salarié est invité à se rapprocher de son employeur afin de déterminer par le dialogue la meilleure manière de s’organiser.
Les élus demandent que les salariés qui souhaitent faire cette démarche en dehors des services de santé au travail, soient autorisés à le faire quel que soit leur contrat de travail.
Les élus considèrent qu’en période de pandémie, période exceptionnelle, les salariés ne doivent faire qu’un et un seul et que les règles appliquées doivent être les mêmes pour tout le monde, c’est-à-dire le même nombre de jours en présentiel ou en télétravail.

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De plus, la pandémie sert d’alibi pour procéder à des réductions de cout immobilier, sous location ainsi qu’une réduction des espaces de travail, appelé aujourd’hui « Flex Office ». Cette réduction pose un problème d’adéquation de poste entre les places disponibles et le nombre de salariés. La direction compte sur les jours de télétravail pour organiser un roulement en présentiel et réduire ainsi le nombre de bureaux disponibles.
Les élus demandent que ce protocole soit appliqué de façon unanime et équitable à l’ensemble des salariés qui se verraient avec le même nombre de jour en présentiel. Ils demandent également que soit attribué un bureau fixe aux salariés n’ayant pas opté pour le télétravail dans le cadre de l’accord.
Les élus demandent à la direction de rappeler au responsable de service, de prendre en considération les demandes particulières des salariés susceptibles de vouloir revenir sur site.
Les élus demandent à la direction de suivre leurs recommandations.

Le Comité Economique et Social Central


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