ABB FRANCE : Licenciement EL LSU 41 Postes supprimés

Licenciement EL LSU 41 Postes supprimés






23 Juillet 2020

Fin de la procédure :
PSE LSU EL :
La procédure d'information et consultation des CSE concernés et du CSE Central s'est terminée le 25 juin.
Le Plan de suppressions d'emploisà faIt  l'objet d'un accord d'entreprise signé par la Cfdt & la CGT. (DEUX O.S. représentatives à ABB)
Cet accord a été validé le 22 juillet par la DIRECCTE du Val d'Oise, il peut donc malheureusement être mis en œuvre. 
Pour consulter le document  cliquez ici




25 juin 2020

Fin de la procédure :

Le syndicat CGT d’ABB dénonce les plans de suppressions d’emploi successifs au sein d’ABB et dit stop à ces licenciements injustifiés, décidés par une multinationale qui regorge de bénéfices et profite des aides publiques

Dans ce nouveau projet de restructuration, la direction a freiné et limité l’information, l’accès à l’information de l’expert mandaté par les élus du CSEC.
Elle a aussi cherché à réduire l’assistance de l’expert auprès des Organisations Syndicales dans les négociations, en compliquant l’accès aux informations utiles et en refusant la présence de l’expert en réunion plénière.
La posture de la Direction n’a pas été à la hauteur des enjeux.

Sur le plan formel, le motif économique, qui repose sur la sauvegarde de la compétitivité apparaît insuffisamment documenté.
Cette restructuration est inscrite dans la stratégie d’augmentation rapide des résultats du groupe ABB, pour satisfaire les appétits des actionnaires, souvent des fonds d’investissements.
Elle est guidée par des objectifs financiers de baisse des coûts.
La Direction a eu une révélation : la LSU pouvait redevenir profitable en 2021 !
Dans sa définition originelle d’octobre 2019, le projet s’apparente à une stratégie de replis pour la LSU en vue d’un retour à l’équilibre à la fin 2021, permis par une rationalisation des activités et la baisse de la masse salariale, conjuguées à des réductions des coûts et aux impacts des réorganisations du groupe (plan ABB-OS).

Face à une situation économique nouvelle et inédite (COVID-19), la direction de l’entreprise choisit de maintenir en l’état le projet de restructuration, comme si aucun élément nouveau ne justifiait de revoir ses plans.
Cette décision qui ignore la réalité tourne le dos à l’avenir.
Aucune évaluation des risques n’a été produite.

Malgré les « bénéfices » du dispositif du chômage partiel et les économies réalisées sur les déplacements des commerciaux, les prévisions pour 2020 montrent déjà une dérive par rapport aux chiffrages initiaux du projet.
Dans le contexte récessif actuel doublé d’incertitudes fortes, un niveau d’activité inférieur aux prévisions conjugué à un décalage temporel dans la mise en œuvre du plan réduirait fortement les chances d’un retour à la profitabilité pour la LSU.
Dès lors, toutes les conditions qui autoriseraient un nouveau projet de réorganisation risquent d’être réunies dans les prochaines mois.
Mais ce sont les salariés qui payeront une nouvelle fois le pari perdu de la Direction.

Les grands groupes industriels reçoivent des aides sous forme de CICE, de crédit recherche ou d’aide à l’installation mais cela ne sert aucunement à sauvegarder l’emploi. Au lieu d’investir dans l’installation créatrice de postes, ces actionnaires soignent leurs marges bénéficiaires en concentrant l’activité sur moins de site et moins de personnel.
Nous refusons cette logique qui consiste à faire travailler plus ceux qui ont un emploi et laisser au chômage ceux qui en cherchent.

Nous interpellerons les pouvoirs publics afin qu’ils expliquent comment les aides qu’ils accordent aux entreprises servent l’emploi.
Pour la CGT, c’est emblématiques de la situation sociale.

La CGT dénonce le fait que la direction propose toujours une négociation portant sur les conséquences sociales de la réorganisation avec un accord majoritaire alors que dans les faits, elle exige la signature de l’ensemble des OS (CGT & CFDT).
Cela ne devient plus un accord majoritaire mais un accord totalitaire.
ABB souhaite museler toutes possibilités de contestations juridiques, c’est inacceptable.

Le Syndicat CGT d’ABB a accepté de signer cet accord d’entreprise relatif aux conséquences sociales du projet de réorganisation de la LSU de la société ABB France SAS, contrainte et forcée, après avoir négocié et obtenu le maximum.
Sans cette signature du Syndicat CGT, ABB se serait « débarrassée » de ses salariés à minima.





Commentaires