PSE EL LSU 2020 41 postes supprimés

Point sur les négociations avec les Organisations syndicales représentatives




25 juin 2020

Fin de la procédure :


Le syndicat CGT d’ABB dénonce les plans de suppressions d’emploi successifs au sein d’ABB et dit stop à ces licenciements injustifiés, décidés par une multinationale qui regorge de bénéfices et profite des aides publiques

Dans ce nouveau projet de restructuration, la direction a freiné et limité l’information, l’accès à l’information de l’expert mandaté par les élus du CSEC.
Elle a aussi cherché à réduire l’assistance de l’expert auprès des Organisations Syndicales dans les négociations, en compliquant l’accès aux informations utiles et en refusant la présence de l’expert en réunion plénière.
La posture de la Direction n’a pas été à la hauteur des enjeux.

Sur le plan formel, le motif économique, qui repose sur la sauvegarde de la compétitivité apparaît insuffisamment documenté.
Cette restructuration est inscrite dans la stratégie d’augmentation rapide des résultats du groupe ABB, pour satisfaire les appétits des actionnaires, souvent des fonds d’investissements.
Elle est guidée par des objectifs financiers de baisse des coûts.
La Direction a eu une révélation : la LSU pouvait redevenir profitable en 2021 !
Dans sa définition originelle d’octobre 2019, le projet s’apparente à une stratégie de replis pour la LSU en vue d’un retour à l’équilibre à la fin 2021, permis par une rationalisation des activités et la baisse de la masse salariale, conjuguées à des réductions des coûts et aux impacts des réorganisations du groupe (plan ABB-OS).

Face à une situation économique nouvelle et inédite (COVID-19), la direction de l’entreprise choisit de maintenir en l’état le projet de restructuration, comme si aucun élément nouveau ne justifiait de revoir ses plans.
Cette décision qui ignore la réalité tourne le dos à l’avenir.
Aucune évaluation des risques n’a été produite.

Malgré les « bénéfices » du dispositif du chômage partiel et les économies réalisées sur les déplacements des commerciaux, les prévisions pour 2020 montrent déjà une dérive par rapport aux chiffrages initiaux du projet.
Dans le contexte récessif actuel doublé d’incertitudes fortes, un niveau d’activité inférieur aux prévisions conjugué à un décalage temporel dans la mise en œuvre du plan réduirait fortement les chances d’un retour à la profitabilité pour la LSU.
Dès lors, toutes les conditions qui autoriseraient un nouveau projet de réorganisation risquent d’être réunies dans les prochaines mois.
Mais ce sont les salariés qui payeront une nouvelle fois le pari perdu de la Direction.

Les grands groupes industriels reçoivent des aides sous forme de CICE, de crédit recherche ou d’aide à l’installation mais cela ne sert aucunement à sauvegarder l’emploi. Au lieu d’investir dans l’installation créatrice de postes, ces actionnaires soignent leurs marges bénéficiaires en concentrant l’activité sur moins de site et moins de personnel.
Nous refusons cette logique qui consiste à faire travailler plus ceux qui ont un emploi et laisser au chômage ceux qui en cherchent.

Nous interpellerons les pouvoirs publics afin qu’ils expliquent comment les aides qu’ils accordent aux entreprises servent l’emploi.
Pour la CGT, c’est emblématiques de la situation sociale.

La CGT dénonce le fait que la direction propose toujours une négociation portant sur les conséquences sociales de la réorganisation avec un accord majoritaire alors que dans les faits, elle exige la signature de l’ensemble des OS (CGT & CFDT).
Cela ne devient plus un accord majoritaire mais un accord totalitaire.
ABB souhaite museler toutes possibilités de contestations juridiques, c’est inacceptable.

Le Syndicat CGT d’ABB a accepté de signer cet accord d’entreprise relatif aux conséquences sociales du projet de réorganisation de la LSU de la société ABB France SAS, contrainte et forcée, après avoir négocié et obtenu le maximum.
Sans cette signature du Syndicat CGT, ABB se serait « débarrassée » de ses salariés à minima.








19 juin 2020

La CGT, la cfdt sont arrivés à un Accord concernant les mesures d'accomapgnements 

La CGT malgré des points de désaccords qui restaient, a r&ussi à faire évoluer lesmesures par rapport au Plan de Licenciement de 2016 appelé WCP

La CGT  est lucide, le motif économique n'était pas caractérisé par ABB, mais pour que les licenciés quittent l'entreprise avec des bonnes mesures pour se permettre de trouver un emploi 

En revanche, on peut dire, que ce plan  et la réorganisation du service commerciale (LSU) ne va pas améliorer les résultats d'ABB France dans l'avenir mais que pour un court terme... 

Le CSEC, les trois CSE concernés (BEYNOST, ULIS, CERGY)  ont accepté aussi cet accord

La procédure se terminera le 25 juin 2020 avec la remise de l'Avis du CSEC et des O.S.

Les salariés seront licenciés en novembre 2020




16 JUIN 2020




Pour rappel plus que deux seules O.S. sont représentatives chez ABB depuis les dernières élections de décembre 2019, la CFDT (53%) et la CGT (35%).
Donc la Direction a invité les Organisations Syndicales Représentatives au sein de l’entreprise à négocier le contenu du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et les modalités de mise en œuvre des licenciements et ce, conformément aux dispositions de l’article L.1233-24-1 du code du travail.
Cette négociation s'est déroulée pendant la procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel sur le projet de réorganisation de la Local Sales Unit de la société ABB France.
La procédure a débuté le 4 février 2020 et a été gelée le temps de la crise sanitaire, elle aurait déjà dû être terminée.
La négociation a porté principalement sur les mesures d'accompagnement présentes dans le Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE), une prime supra légale.
Cette négociation a été réalisé avec l’aide d’un cabinet d’experts comptable, le cabinet « SYNDEX » (désigné par le CSEC) et d’avocats
On s’est beaucoup appuyé sur l’expertise des experts pour argumenter auprès de la direction et améliorer les mesures dites d’accompagnement.
La CGT a négocié conjointement avec la CFDT tout en gardant chacun son indépendance de signature. Nous estimons pour la défense des intérêts des salariés (futur licenciés) que des revendications communes « pèsent » plus auprès de l’employeur.
Au terme de cette négociation, sur une dizaine de réunions officiels (sans compter les réunions préparatoires), la CGT et l’autre O.S. ont améliorés les mesures par rapport au précédent Plan de licenciement de 2016 (WCP).
Malgré cela des désaccords persistent :
-durée et rémunération du congé de reclassement
-montage juridique pour obtenir une prime supra légale
En effet la direction a imposé au dernier moment de la négociation, un montage complexe avec des avocats respectifs pour cette prime.
Le montage juridique, la « bidouille », nous pose contrarie pour la signature de cet accord et autres engagements…








Reprise de la procédure et Négociation avec les O.S. 

EL LSU : 


Au total il y aura 9 réunions de négociations pour améliorer les mesures du PSE 



négociation 12 juin 2020 :
dernière réunion prévue actuellement

négociation 10 juin 2020 : 
la direction refuse toujours que l'on communique sur l'état actuelle de la négociation

négociation 4 juin 2020 :
Propositions Direction & Propositions Syndicats :

La direction refuse que l'on communique sur l'état actuelle de la négociation

Ce que l'on peut juste dire :

Condition: 

Accord signé par l’ensemble des OS représentatives
Ces propositions d’amélioration sont conditionnées à la signature d’un accord par l’ensemble des organisations syndicales représentatives


Pour avoir des informations plus précises :


Veuillez nous adresser un mail :
CGTABBFRANCE@YAHOO.FR




Procédure PSE Licenciement de la LSU (service commerciale) va reprendre suite à la signature d’un Accord de méthode spécifiquement sur un calendrier par les deux seules Organisations Syndicales CGT & CFDT








CSEC : PSE LSU 2020


Lien document Postes supprimés au sein de la LSU :

Contexte : 
  : 
Les 4 et 5 février 2020, la Direction a débuté un processus d’information-consultation auprès du Comité social et économique central sur le projet de réorganisation de la Local Sales Unit (LSU) de la Business Electrification de la société ABB France SAS.

Les comités sociaux et économique d’établissement de Beynost, Cergy et Les Ulis ont également réunis dans ce cadre les 6 et 7 février 2020 (Beynost) et les 11 et 12 février 2020 (Cergy et Les Ulis) en vue de leur information-consultation

En parallèle, les délégués syndicaux centraux des organisations syndicales représentatives de la société ABB France SAS ont été conviés à plusieurs réunions de négociation les 13 et 21 février 2020, les 4 et 10 mars 2020 portant sur les modalités du projet de licenciement collectif pour motif économique et le projet de plan de sauvegarde de l’emploi, en vue de la conclusion éventuelle d’un accord collectif majoritaire.

Suite à la demande des organisations syndicales représentatives de la société ABB France SAS, les parties avaient décidé d’aménager le calendrier de la procédure d’information-consultation des CSE d’établissement et du CSE central ainsi que des négociations avec les organisations syndicales, conformément aux dispositions de l’article L.1233-21 et suivants du code du travail, avec une réunion d’information-consultation du CSE central suivie de la signature de l’accord, programmée le jeudi 19 mars 2020. Toutefois, en raison des mesures de confinement ordonnées par le Gouvernement à compter du 17 mars 2020 il a été décidé de ne pas maintenir cette réunion.

INFORMATION IMPORTANTE :

La procédure d’information-consultation sur le projet de réorganisation de la LSU de la société ABB France et les négociations en découlant sont suspendues pendant la durée des mesures de confinement prises par le gouvernement au travers de textes réglementaires ou législatifs portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19.
Les réunions d’information-consultation avec les CSE d’établissement et le CSE central ainsi que celles avec les organisations syndicales représentatives sont suspendues jusqu’au terme de ces mesures.

Les dates des réunions futures seront fixées une fois qu’une prévisibilité certaine de fin desdites mesures sera connue. Un nouvel accord de méthode définira les dates des réunions des CSE central et d'établissement ainsi que celles avec les organisations syndicales.


Lien Accord de méthode PSE LSU



Liens étapes PSE





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