Point sur les négociations avec les
Organisations syndicales représentatives
25 juin 2020
Fin de la procédure :
Le
syndicat CGT d’ABB dénonce les plans de suppressions d’emploi successifs au
sein d’ABB et dit stop à ces licenciements injustifiés, décidés par une
multinationale qui regorge de bénéfices et profite des aides publiques
Dans
ce nouveau projet de restructuration, la direction a freiné et limité
l’information, l’accès à l’information de l’expert mandaté par les élus du CSEC.
Elle
a aussi cherché à réduire l’assistance de l’expert auprès des Organisations
Syndicales dans les négociations, en compliquant l’accès aux informations
utiles et en refusant la présence de l’expert en réunion plénière.
La
posture de la Direction n’a pas été à la hauteur des enjeux.
Sur
le plan formel, le motif économique, qui repose sur la sauvegarde de la
compétitivité apparaît insuffisamment documenté.
Cette
restructuration est inscrite dans la stratégie d’augmentation rapide des
résultats du groupe ABB, pour satisfaire les appétits des actionnaires, souvent
des fonds d’investissements.
Elle
est guidée par des objectifs financiers de baisse des coûts.
La
Direction a eu une révélation : la LSU pouvait redevenir profitable en 2021 !
Dans
sa définition originelle d’octobre 2019, le projet s’apparente à une stratégie
de replis pour la LSU en vue d’un retour à l’équilibre à la fin 2021, permis
par une rationalisation des activités et la baisse de la masse salariale,
conjuguées à des réductions des coûts et aux impacts des réorganisations du
groupe (plan ABB-OS).
Face
à une situation économique nouvelle et inédite (COVID-19), la direction de
l’entreprise choisit de maintenir en l’état le projet de restructuration, comme
si aucun élément nouveau ne justifiait de revoir ses plans.
Cette
décision qui ignore la réalité tourne le dos à l’avenir.
Aucune
évaluation des risques n’a été produite.
Malgré
les « bénéfices » du dispositif du chômage partiel et les économies réalisées
sur les déplacements des commerciaux, les prévisions pour 2020 montrent déjà
une dérive par rapport aux chiffrages initiaux du projet.
Dans
le contexte récessif actuel doublé d’incertitudes fortes, un niveau d’activité
inférieur aux prévisions conjugué à un décalage temporel dans la mise en œuvre
du plan réduirait fortement les chances d’un retour à la profitabilité pour la
LSU.
Dès
lors, toutes les conditions qui autoriseraient un nouveau projet de
réorganisation risquent d’être réunies dans les prochaines mois.
Mais
ce sont les salariés qui payeront une nouvelle fois le pari perdu de la
Direction.
Les
grands groupes industriels reçoivent des aides sous forme de CICE, de crédit
recherche ou d’aide à l’installation mais cela ne sert aucunement à sauvegarder
l’emploi. Au lieu d’investir dans l’installation créatrice de postes, ces
actionnaires soignent leurs marges bénéficiaires en concentrant l’activité sur
moins de site et moins de personnel.
Nous
refusons cette logique qui consiste à faire travailler plus ceux qui ont un
emploi et laisser au chômage ceux qui en cherchent.
Nous
interpellerons les pouvoirs publics afin qu’ils expliquent comment les aides
qu’ils accordent aux entreprises servent l’emploi.
Pour
la CGT, c’est emblématiques de la situation sociale.
La
CGT dénonce le fait que la direction propose toujours une négociation portant
sur les conséquences sociales de la réorganisation avec un accord majoritaire
alors que dans les faits, elle exige la signature de l’ensemble des OS (CGT
& CFDT).
Cela
ne devient plus un accord majoritaire mais un accord totalitaire.
ABB
souhaite museler toutes possibilités de contestations juridiques, c’est inacceptable.
Le Syndicat CGT d’ABB a accepté de
signer cet accord d’entreprise relatif aux conséquences sociales du projet de
réorganisation de la LSU de la société ABB France SAS, contrainte et forcée,
après avoir négocié et obtenu le maximum.
Sans cette
signature du Syndicat CGT, ABB se serait « débarrassée » de ses
salariés à minima.
19 juin 2020
La CGT, la cfdt sont arrivés à un Accord concernant les mesures d'accomapgnements
La CGT malgré des points de désaccords qui restaient, a r&ussi à faire évoluer lesmesures par rapport au Plan de Licenciement de 2016 appelé WCP
La CGT est lucide, le motif économique n'était pas caractérisé par ABB, mais pour que les licenciés quittent l'entreprise avec des bonnes mesures pour se permettre de trouver un emploi
En revanche, on peut dire, que ce plan et la réorganisation du service commerciale (LSU) ne va pas améliorer les résultats d'ABB France dans l'avenir mais que pour un court terme...
Le CSEC, les trois CSE concernés (BEYNOST, ULIS, CERGY) ont accepté aussi cet accord
La procédure se terminera le 25 juin 2020 avec la remise de l'Avis du CSEC et des O.S.
Les salariés seront licenciés en novembre 2020
16 JUIN 2020
Pour rappel plus que deux seules O.S. sont représentatives
chez ABB depuis les dernières élections de décembre 2019, la CFDT (53%) et la CGT (35%).
Donc la Direction a invité les Organisations
Syndicales Représentatives au sein de l’entreprise à négocier le contenu du
plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et les modalités de mise en œuvre des
licenciements et ce, conformément aux dispositions de l’article L.1233-24-1 du
code du travail.
Cette négociation s'est déroulée pendant la procédure d’information-consultation
des instances représentatives du personnel sur le projet de réorganisation de
la Local Sales Unit de la société ABB France.
La procédure a débuté le 4 février 2020 et a été gelée le
temps de la crise sanitaire, elle aurait déjà dû être terminée.
La négociation a porté principalement sur les mesures d'accompagnement présentes dans le Plan de Sauvegarde de
l'Emploi (PSE), une prime supra légale.
Cette négociation
a été réalisé avec l’aide d’un cabinet d’experts comptable, le cabinet
« SYNDEX » (désigné par le CSEC) et d’avocats
On s’est beaucoup
appuyé sur l’expertise des experts pour argumenter auprès de la direction et améliorer
les mesures dites d’accompagnement.
La CGT a négocié
conjointement avec la CFDT tout en gardant chacun son indépendance de
signature. Nous estimons pour la défense des intérêts des salariés (futur
licenciés) que des revendications communes « pèsent » plus auprès de
l’employeur.
Au terme de cette
négociation, sur une dizaine de réunions officiels (sans compter les réunions
préparatoires), la CGT et l’autre O.S. ont améliorés les mesures par rapport au
précédent Plan de licenciement de 2016 (WCP).
Malgré cela des
désaccords persistent :
-durée et
rémunération du congé de reclassement
-montage juridique
pour obtenir une prime supra légale
En effet la
direction a imposé au dernier moment de la négociation, un montage complexe
avec des avocats respectifs pour cette prime.
Le montage
juridique, la « bidouille », nous pose contrarie pour la signature de
cet accord et autres engagements…
Reprise de la procédure et Négociation avec les O.S.
EL LSU :
Au total il y aura 9 réunions de négociations pour améliorer les mesures du PSE
négociation 12 juin 2020 :
dernière réunion prévue actuellement
négociation 10 juin 2020 :
la direction refuse toujours que l'on communique sur l'état actuelle de la négociation
négociation 4 juin 2020 :
Propositions Direction & Propositions Syndicats :
La direction refuse que l'on communique sur l'état actuelle de la négociation
Ce que l'on peut juste dire :
Condition:
Accord signé par l’ensemble des OS représentatives
Ces propositions d’amélioration sont conditionnées à la signature d’un accord par l’ensemble des organisations syndicales représentatives
Pour avoir des informations plus précises :
Veuillez nous adresser un mail :
CGTABBFRANCE@YAHOO.FR
Procédure PSE Licenciement de la LSU
(service commerciale) va reprendre suite à la signature d’un Accord de méthode
spécifiquement sur un calendrier par les deux seules Organisations Syndicales
CGT & CFDT
Point sur les négociations avec les
Organisations syndicales représentatives
25 juin 2020
Fin de la procédure :
19 juin 2020
La CGT, la cfdt sont arrivés à un Accord concernant les mesures d'accomapgnements
La CGT malgré des points de désaccords qui restaient, a r&ussi à faire évoluer lesmesures par rapport au Plan de Licenciement de 2016 appelé WCP
La CGT est lucide, le motif économique n'était pas caractérisé par ABB, mais pour que les licenciés quittent l'entreprise avec des bonnes mesures pour se permettre de trouver un emploi
En revanche, on peut dire, que ce plan et la réorganisation du service commerciale (LSU) ne va pas améliorer les résultats d'ABB France dans l'avenir mais que pour un court terme...
Le CSEC, les trois CSE concernés (BEYNOST, ULIS, CERGY) ont accepté aussi cet accord
La procédure se terminera le 25 juin 2020 avec la remise de l'Avis du CSEC et des O.S.
Les salariés seront licenciés en novembre 2020
16 JUIN 2020
25 juin 2020
Fin de la procédure :
Le
syndicat CGT d’ABB dénonce les plans de suppressions d’emploi successifs au
sein d’ABB et dit stop à ces licenciements injustifiés, décidés par une
multinationale qui regorge de bénéfices et profite des aides publiques
Dans
ce nouveau projet de restructuration, la direction a freiné et limité
l’information, l’accès à l’information de l’expert mandaté par les élus du CSEC.
Elle
a aussi cherché à réduire l’assistance de l’expert auprès des Organisations
Syndicales dans les négociations, en compliquant l’accès aux informations
utiles et en refusant la présence de l’expert en réunion plénière.
La
posture de la Direction n’a pas été à la hauteur des enjeux.
Sur
le plan formel, le motif économique, qui repose sur la sauvegarde de la
compétitivité apparaît insuffisamment documenté.
Cette
restructuration est inscrite dans la stratégie d’augmentation rapide des
résultats du groupe ABB, pour satisfaire les appétits des actionnaires, souvent
des fonds d’investissements.
Elle
est guidée par des objectifs financiers de baisse des coûts.
La
Direction a eu une révélation : la LSU pouvait redevenir profitable en 2021 !
Dans
sa définition originelle d’octobre 2019, le projet s’apparente à une stratégie
de replis pour la LSU en vue d’un retour à l’équilibre à la fin 2021, permis
par une rationalisation des activités et la baisse de la masse salariale,
conjuguées à des réductions des coûts et aux impacts des réorganisations du
groupe (plan ABB-OS).
Face
à une situation économique nouvelle et inédite (COVID-19), la direction de
l’entreprise choisit de maintenir en l’état le projet de restructuration, comme
si aucun élément nouveau ne justifiait de revoir ses plans.
Cette
décision qui ignore la réalité tourne le dos à l’avenir.
Aucune
évaluation des risques n’a été produite.
Malgré
les « bénéfices » du dispositif du chômage partiel et les économies réalisées
sur les déplacements des commerciaux, les prévisions pour 2020 montrent déjà
une dérive par rapport aux chiffrages initiaux du projet.
Dans
le contexte récessif actuel doublé d’incertitudes fortes, un niveau d’activité
inférieur aux prévisions conjugué à un décalage temporel dans la mise en œuvre
du plan réduirait fortement les chances d’un retour à la profitabilité pour la
LSU.
Dès
lors, toutes les conditions qui autoriseraient un nouveau projet de
réorganisation risquent d’être réunies dans les prochaines mois.
Mais
ce sont les salariés qui payeront une nouvelle fois le pari perdu de la
Direction.
Les
grands groupes industriels reçoivent des aides sous forme de CICE, de crédit
recherche ou d’aide à l’installation mais cela ne sert aucunement à sauvegarder
l’emploi. Au lieu d’investir dans l’installation créatrice de postes, ces
actionnaires soignent leurs marges bénéficiaires en concentrant l’activité sur
moins de site et moins de personnel.
Nous
refusons cette logique qui consiste à faire travailler plus ceux qui ont un
emploi et laisser au chômage ceux qui en cherchent.
Nous
interpellerons les pouvoirs publics afin qu’ils expliquent comment les aides
qu’ils accordent aux entreprises servent l’emploi.
Pour
la CGT, c’est emblématiques de la situation sociale.
La
CGT dénonce le fait que la direction propose toujours une négociation portant
sur les conséquences sociales de la réorganisation avec un accord majoritaire
alors que dans les faits, elle exige la signature de l’ensemble des OS (CGT
& CFDT).
Cela
ne devient plus un accord majoritaire mais un accord totalitaire.
ABB
souhaite museler toutes possibilités de contestations juridiques, c’est inacceptable.
Le Syndicat CGT d’ABB a accepté de
signer cet accord d’entreprise relatif aux conséquences sociales du projet de
réorganisation de la LSU de la société ABB France SAS, contrainte et forcée,
après avoir négocié et obtenu le maximum.
Sans cette
signature du Syndicat CGT, ABB se serait « débarrassée » de ses
salariés à minima.
19 juin 2020
La CGT, la cfdt sont arrivés à un Accord concernant les mesures d'accomapgnements
La CGT malgré des points de désaccords qui restaient, a r&ussi à faire évoluer lesmesures par rapport au Plan de Licenciement de 2016 appelé WCP
La CGT est lucide, le motif économique n'était pas caractérisé par ABB, mais pour que les licenciés quittent l'entreprise avec des bonnes mesures pour se permettre de trouver un emploi
En revanche, on peut dire, que ce plan et la réorganisation du service commerciale (LSU) ne va pas améliorer les résultats d'ABB France dans l'avenir mais que pour un court terme...
Le CSEC, les trois CSE concernés (BEYNOST, ULIS, CERGY) ont accepté aussi cet accord
La procédure se terminera le 25 juin 2020 avec la remise de l'Avis du CSEC et des O.S.
Les salariés seront licenciés en novembre 2020
16 JUIN 2020
Pour rappel plus que deux seules O.S. sont représentatives
chez ABB depuis les dernières élections de décembre 2019, la CFDT (53%) et la CGT (35%).
Donc la Direction a invité les Organisations
Syndicales Représentatives au sein de l’entreprise à négocier le contenu du
plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et les modalités de mise en œuvre des
licenciements et ce, conformément aux dispositions de l’article L.1233-24-1 du
code du travail.
Cette négociation s'est déroulée pendant la procédure d’information-consultation
des instances représentatives du personnel sur le projet de réorganisation de
la Local Sales Unit de la société ABB France.
La procédure a débuté le 4 février 2020 et a été gelée le
temps de la crise sanitaire, elle aurait déjà dû être terminée.
La négociation a porté principalement sur les mesures d'accompagnement présentes dans le Plan de Sauvegarde de
l'Emploi (PSE), une prime supra légale.
Cette négociation
a été réalisé avec l’aide d’un cabinet d’experts comptable, le cabinet
« SYNDEX » (désigné par le CSEC) et d’avocats
On s’est beaucoup
appuyé sur l’expertise des experts pour argumenter auprès de la direction et améliorer
les mesures dites d’accompagnement.
La CGT a négocié
conjointement avec la CFDT tout en gardant chacun son indépendance de
signature. Nous estimons pour la défense des intérêts des salariés (futur
licenciés) que des revendications communes « pèsent » plus auprès de
l’employeur.
Au terme de cette
négociation, sur une dizaine de réunions officiels (sans compter les réunions
préparatoires), la CGT et l’autre O.S. ont améliorés les mesures par rapport au
précédent Plan de licenciement de 2016 (WCP).
Malgré cela des
désaccords persistent :
-durée et
rémunération du congé de reclassement
-montage juridique
pour obtenir une prime supra légale
En effet la
direction a imposé au dernier moment de la négociation, un montage complexe
avec des avocats respectifs pour cette prime.
Le montage
juridique, la « bidouille », nous pose contrarie pour la signature de
cet accord et autres engagements…
EL LSU :
Au total il y aura 9 réunions de négociations pour améliorer les mesures du PSE
négociation 12 juin 2020 :
dernière réunion prévue actuellement
négociation 10 juin 2020 :
la direction refuse toujours que l'on communique sur l'état actuelle de la négociation
négociation 4 juin 2020 :
Propositions Direction & Propositions Syndicats :
La direction refuse que l'on communique sur l'état actuelle de la négociation
Ce que l'on peut juste dire :
Condition:
Accord signé par l’ensemble des OS représentatives
Ces propositions d’amélioration sont conditionnées à la signature d’un accord par l’ensemble des organisations syndicales représentatives
Pour avoir des informations plus précises :
Veuillez nous adresser un mail :
CGTABBFRANCE@YAHOO.FR
Procédure
CSEC : PSE LSU 2020
Lien document Postes supprimés au sein de la LSU :
Contexte :
:
Les 4 et 5 février 2020, la Direction a débuté un processus d’information-consultation auprès du Comité social et économique central sur le projet de réorganisation de la Local Sales Unit (LSU) de la Business Electrification de la société ABB France SAS.
Les comités sociaux et économique d’établissement de Beynost, Cergy et Les Ulis ont également réunis dans ce cadre les 6 et 7 février 2020 (Beynost) et les 11 et 12 février 2020 (Cergy et Les Ulis) en vue de leur information-consultation
Suite à la demande des organisations syndicales représentatives de la société ABB France SAS, les parties avaient décidé d’aménager le calendrier de la procédure d’information-consultation des CSE d’établissement et du CSE central ainsi que des négociations avec les organisations syndicales, conformément aux dispositions de l’article L.1233-21 et suivants du code du travail, avec une réunion d’information-consultation du CSE central suivie de la signature de l’accord, programmée le jeudi 19 mars 2020. Toutefois, en raison des mesures de confinement ordonnées par le Gouvernement à compter du 17 mars 2020 il a été décidé de ne pas maintenir cette réunion.
INFORMATION IMPORTANTE :
La procédure d’information-consultation sur le projet de réorganisation de la LSU de la société ABB France et les négociations en découlant sont suspendues pendant la durée des mesures de confinement prises par le gouvernement au travers de textes réglementaires ou législatifs portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19.
Les réunions d’information-consultation avec les CSE d’établissement et le CSE central ainsi que celles avec les organisations syndicales représentatives sont suspendues jusqu’au terme de ces mesures.
Les dates des réunions futures seront fixées une fois qu’une prévisibilité certaine de fin desdites mesures sera connue. Un nouvel accord de méthode définira les dates des réunions des CSE central et d'établissement ainsi que celles avec les organisations syndicales.
Lien Accord de méthode PSE LSU
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